Sur l’île grecque de Chios, culture locale contre tourisme de masse
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Nikos, penché sur le tronc de l’arbre, saigne l’écorce d’un geste vif. A 40 ans, ce professeur en lycée technique réapprend, avec l’aide des aînés de son village de Komi, sur l’île grecque de Chios, à récolter le précieux mastiha (ou mastic), une substance aromatique et résineuse utilisée dans l’industrie pharmaceutique, alimentaire ou cosmétique. « Il s’agit d’une tradition de famille, et d’une source complémentaire de revenus », explique-t-il.
Alors qu’en Grèce, le tourisme de masse s’est bien souvent substitué aux cultures et aux productions locales au nom du développement économique, l’île de Chios, située en mer Egée, juste en face de la ville turque d’Izmir, a su maintenir un développement durable grâce, notamment, à la culture du mastiha. Une tradition qui vient d’être inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.